Plus préoccupant encore ! Une infestation de fourmis s’était développée depuis plusieurs saisons, aggravant la décomposition du bois. Ces insectes, souvent attirés par les fentes dans l’écorce et les cavités internes, avaient colonisé le tronc jusqu’à ses racines. Compromettant dangereusement la stabilité de l’arbre.

Enfin, le cerisier était situé à moins de trois mètres de la façade de la maison, ses branches principales surplombant la toiture. En cas de chute, même partielle, les dégâts pouvaient être considérables. Autrement dit le risque n’était donc plus à ignorer.

Rendu pendant et après cet abattage cerisier Cornebarrieu

Un abattage cerisier Cornebarrieu en 4 phases

Phase 1 : l’ascension et le dégagement des branches hautes

Notre grimpeur, équipé de son harnais et d’un système de double corde, commence l’ascension du cerisier. Le tronc, bien que fragilisé, reste praticable pour une montée encordée. Arrivé à la moitié de la hauteur, il installe un premier point d’ancrage dans une branche encore saine. Puis poursuit l’ascension jusqu’à la cime.

Le démontage débute par les extrémités supérieures. C’est à dire les petites branches sont d’abord sciées à la main. Puis descendues à l’aide d’une corde de rétention. L’objectif est de réduire le volume feuillu et de faciliter la visibilité pour les sections plus épaisses à venir.

Chaque branche coupée est dirigée manuellement par le soliste. Ainsi il assure la tension de la corde pour déposer les morceaux sans à-coups. Cette méthode évite tout choc sur la toiture voisine.

Phase 2 : démontage des charpentières avec rétention

Une fois les branches hautes dégagées, l’équipe s’attaque aux charpentières. Ces grosses branches qui forment l’ossature de l’arbre. Celles-ci sont sciées en tronçons de 50 à 80 cm selon leur orientation, toujours retenus par corde.

En outre cette phase est la plus technique. La coupe doit être nette, calculée avec un angle de chute. Et surtout accompagnée d’un bon dosage de la tension exercée par la corde au sol. La moindre erreur de coordination pourrait entraîner la chute d’un morceau sur la toiture ou la façade.

Malgré la difficulté, l’opération se déroule sans encombre. Dans cet esprit les morceaux sont déposés au sol, débitées immédiatement pour faciliter leur évacuation. Le cerisier perd peu à peu sa silhouette, ne laissant subsister que le tronc principal.

Phase 3 : tronçonnage du tronc en sections sécurisées

Le tronc, d’une hauteur de près de 4 mètres, est à son tour démonté par tronçons verticaux, en partant du haut. Notre grimpeur effectue des coupes perpendiculaires tous les 50 cm environ. Chaque tronçon est descendu manuellement. Notamment à l’aide d’un système de poulies et de frein, évitant toute chute libre.

D’ailleurs la difficulté ici réside dans l’équilibre du grimpeur. Car il doit constamment réajuster sa position pour rester stable sur un tronc de plus en plus court. Les parties internes du bois révèlent alors l’ampleur de l’infestation. Plus précisément des galeries creuses, sciure, présence active de fourmis charpentières.

Ensuite un soin particulier est apporté à l’avant-dernier tronçon, qui passe à moins d’un mètre du toit. Celui-ci est descendu avec une extrême prudence, sous la supervision de l’équipe au sol.

Phase 4 : nettoyage du chantier et sécurisation de la souche

À la fin de l’intervention, seule la souche d’environ 30 cm de hauteur est conservée, conformément au souhait du client. Elle est laissée bien nette, le dessus étant raboté à la tronçonneuse pour éviter toute écharde. Vu qu’aucune extraction n’est prévue, ni dessouchage mécanique ou chimique.

En dernier lieu le chantier est entièrement nettoyé. Feuilles, copeaux, sciure, petits bois, tout est rassemblé et évacué. Les morceaux de tronc sont découpés à la demande du client pour servir de bois de chauffage ou de décoration de jardin.

Bilan de cet abattage cerisier Cornebarrieu : une réussite technique

Finalement l’opération s’est déroulée en une demie journée. Sans aucun dommage pour la maison, la toiture ou les infrastructures voisines. En définitive le client, soulagé de voir un arbre devenu dangereux retiré avec autant de professionnalisme, a salué la précision du travail accompli.

En somme Jackel Élagueur 31 a une nouvelle fois démontré sa capacité à intervenir dans des situations complexes, alliant technique, sécurité et respect du végétal.

Bref à Cornebarrieu comme ailleurs, la gestion des arbres est une affaire de professionnels passionnés. Chaque geste est calculé, chaque découpe anticipée, chaque risque maîtrisé.