Le géant creux de Pibrac
Autopsie d’un cèdre rongé par les fourmis
Aujourd’hui Jackel Élagage 31 est intervenue pour un abattage cèdre Pibrac aussi complexe que nécessaire. Derrière cette apparente robustesse se cachait une menace invisible mais bien réelle. effectivement rongé de l’intérieur par une colonie de fourmis charpentières, l’arbre était devenu un danger pour les propriétaires et les habitations alentour.
Tout a commencé par des signes discrets : une quantité inhabituelle de sciure fine au pied de l’arbre, un léger affaissement d’une grosse branche. Et surtout, un curieux ballet de fourmis noires autour du tronc. Donc le propriétaire, inquiet, fit appel à un spécialiste local, qui confirma rapidement ses craintes : l’arbre était infesté de fourmis charpentières. D’ailleurs contrairement à une idée reçue, ces insectes ne mangent pas le bois. Mais ils le creusent pour y établir des galeries. Dans le cas du cèdre de Pibrac, ces galeries avaient affaibli l’intégrité structurelle du tronc principal, rendant l’arbre instable.
Dès la première inspection visuelle, l’équipe constata une inclinaison anormale du tronc, ainsi qu’un léger fendillement au niveau de la base.

Focus en image sur cet abattage cèdre Pibrac
Éthique et environnement : que faire du bois abattu ?
Une partie du bois sain fut conservée par le propriétaire pour être transformée en bois de chauffage. Tandis que les branches et parties atteintes furent broyées sur place puis utilisées en paillage pour les massifs du jardin. Cette valorisation écologique permettait à l’arbre de « rester » symboliquement sur le terrain.
L’équipe prit soin de trier les déchets verts et de transporter les résidus vers un centre de valorisation agréé. Aucune matière n’était jetée sans raison : une philosophie partagée par l’entreprise, qui s’engage à réduire l’impact de chaque intervention sur l’environnement.
Abattage cèdre Pibrac : dans les entrailles du géant
Le matin de l’intervention, dès 8h30, l’équipe de trois élagueurs était sur place. Le grimpeur principal, Georges, avec plus de 15 ans d’expérience, fut chargé de l’ascension et du démontage. Il commença par sécuriser sa montée à l’aide d’une échelle, longe et d’un harnais, s’assurant de chaque prise. Malgré la structure intérieure compromise, le tronc présentait encore des zones solides permettant l’installation de cordes de maintien.
Arrivé au sommet du cèdre, à près de 20 mètres de hauteur, Georges put constater l’ampleur des dégâts. Le bois portait de nombreuses galeries et cavités creusées par les fourmis. Certaines branches portantes étaient presque creuses. Une mauvaise coupe ou un mouvement mal calculé aurait pu suffire à déclencher une rupture.
Voilà pourquoi la descente s’effectua progressivement. Chaque branche étant soigneusement sectionnée, encordée, puis descendue au sol à l’aide d’un système de mouflage. De plus, deux hommes au sol guidaient la descente et évacuaient les débris et le tri des coupes.

La surprise du tronc lors de cet abattage cèdre Pibrac : une colonne vertébrale fragile
Une fois le houppier retiré, le tronc fut abordé par tranches de 1 à 1,5 mètre. À chaque découpe, la structure interne se révélait davantage endommagée. En effet certaines sections présentaient un vide central d’un diamètre de 20 à 30 centimètres, signe que le cœur de l’arbre était en partie pourri et colonisé.
C’est pourquoi l’équipe décida de renforcer la sécurisation du chantier : le tronc, devenu trop instable, ne pouvait plus supporter le poids d’un homme. Georges dut alors installer une perche télescopique pour effectuer les coupes finales à distance, depuis une échelle.
À ce stade, le bruit des tronçonneuses, les directives données et les cordes qui vibraient au passage des billots créaient une ambiance à la fois intense et millimétrée. Tout devait être calculé pour que chaque coupe tombe dans la zone prévue, sans heurter les structures voisines.
L’ultime étape : la souche révélée
Le dernier mètre du tronc fut retiré en fin de journée. Ce fut l’occasion de constater les dégâts majeurs à la base du cèdre. Par conséquent la souche eu un traitement insecticide appliqué sur les résidus du sol pour éviter une reformation de la colonie. Ensuite le propriétaire choisit de faire dessoucher l’arbre la semaine suivante.
Jackel Élagueur 31 proposa même de replanter un jeune arbre adapté, cette fois plus éloigné des fondations de la maison.
Abattage d’un arbre dangereux à Pibrac ?
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